Le sentiment d’appartenance comme trait d’union

« Alors que nous étions loin de nos bureaux, la plupart d’entre nous avons réussi à travailler avec la même efficacité. Seulement, nous sommes aussi nombreux à avoir ressenti un besoin de proximité avec les autres », une tendance que Pirjo Kiefer perçoit auprès de sa clientèle.

Naturellement, selon l’experte, Vitra sent que les entreprises remettent en question leurs besoins en termes de surface. « Plus important encore, il faut savoir que les collaborateurs aspirent malgré tout à profiter d’un lieu en commun. Loin d’être obsolète, le bureau va devoir répondre à de plus larges besoins. On parle ici de sentiment d’appartenance, d’identité et de travail collaboratif », ajoute M^me Kiefer.

Ambiance festive et quotidien professionnel

Vitra suit de près ce mouvement depuis plusieurs années déjà. « C’est donc une belle validation de voir que l’on sollicite autant notre contribution au réaménagement de l’espace de travail », se réjouit l’architecte.

Les membres de son équipe testent eux-mêmes leurs hypothèses au quotidien, avant de les approfondir et de les personnaliser avec leurs clients. Pour l’heure, l’équipe participe aussi au nouveau « Club Office », le prototype d’un lieu de travail qui ne se contente plus d’accueillir davantage d’espaces pour les échanges sociaux, mais qui, par endroits, supprime complètement la frontière avec les espaces communs. « Symboliquement, on concrétise cette idée par un grand bar qui s’étire dans l’entrée » explique l’architecte d’intérieur en lançant un clin d’œil.

Reste encore à voir à quel point les entreprises oseront jouer avec cette dissolution des frontières. Quoi qu’il en soit, il existe déjà des prototypes pour soulever ces questions. Idéalement lors d’une discussion ensemble au bar.

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